11 Déc Asthme : comment mieux respirer avec la naturopathie ?
L’asthme touche 7 à 15 % des enfants et 6 à 7 % des adultes. En France, près de 4 millions des personnes sont touchées par l’asthme et 1 000 personnes en meurent chaque année. Alors quelles pratiques pour soulager un asthmatique ? La naturopathie peut aider durablement l’individu qui souffre d’asthme grâce à la mise en place de traitements de fond.
L’asthme et la médecine allopathique
Si la médecine moderne peut diagnostiquer l’asthme de manière très précise, elle ne propose que peu de traitements efficaces aux personnes concernées. Une série d’examens (bilan sanguin, examen de crachats, radiographie pulmonaire, mesure des gaz du sang…) permet de savoir à quel type d’asthme nous avons à faire et son degré de gravité. Toutefois, la cure à base de corticoïdes et d’antihistaminiques s’attaquant uniquement aux symptômes et ne résout pas la cause du problème. La pathologie persiste. La naturopathie en proposant un traitement de fond permet de fortifier le terrain pulmonaire et diminuer la fréquence et la gravité des crises d’asthme. Oui la guérison totale de l’asthme est possible !
L’asthme : quels sont les symptômes et les causes ?
L’asthme est une affection pulmonaire chronique qui est liée à une inflammation des voies respiratoires entraînant leur réactivité à certaines substances. Les personnes asthmatiques sont plus sensibles aux agents irritants comme le pollen, la pollution, les poils d’animaux, le tabac, le stress ou les produits chimiques.
Le symptôme de l’asthme le plus fréquent est la crise d’essoufflement aigüe. Mais l’asthme peut également se traduire par : une sensation d’oppression au niveau de la cage thoracique, une difficulté à respirer profondément, une respiration sifflante, un essoufflement à l’effort ou une toux qui ne passe pas.
L’asthme peut être allergique, génétique ou psychologique.
Il est important de savoir si dans le passé, la personne n’a pas souffert d’eczéma qui aurait été traité par de la cortisone. L’eczéma est l’expression d’un feu intérieur. Si nous cherchons absolument à ce qu’il ne s’exprime pas, le corps cherchera une autre porte de sortie. Et souvent l’eczéma traité par allopathie se transforme ensuite en asthme.
Les personnes les plus à risque d’avoir de l’asthme sont les suivantes :
- Les personnes avec une prédisposition génétique aux allergies ou ayant des parents ou des frères et sœurs asthmatiques.
- Les personnes fréquemment exposées à des produits chimiques comme par exemple les peintres, les coiffeurs ou les ouvriers.
- Les personnes obèses
- Les personnes atteintes de reflux gastro-œsophagien. Même si le refus n’est pas forcément la cause, il est considéré comme un facteur d’aggravation.
L’asthme : comment le soulager avec la naturopathie ?
Commencez par vous attaquer à la cause
L’inflammation chronique qui touche les voies respiratoires concerne souvent le reste de l’organisme et en premier la muqueuse intestinale où siège plus de la moitié de notre système immunitaire. Pour restaurer la muqueuse intestinale, il faudra réaliser tout un processus naturopathie en
1/ Nettoyant les intestins par exemple grâce à de la chlorophylle.
2/ Reconstruire avec de la glutamine, un acide aminé constituant le collagène de notre paroi intestinale.
3/ Renforcer notre flore et notre immunité grâce à des probiotiques et des prébiotiques.
9 conseils alimentaires pour soulager l’asthme
Il est primordial de revoir l’alimentation en cas d’asthme. En effet, certaines études ont montré des effets non négligeables de l’alimentation sur les symptômes de l’asthme.
- Le contexte inflammatoire étant certain, le naturopathe veillera à apporter des aliments à visé anti-inflammatoire : les omégas 3 contenus dans les avocats, les huiles de lin, colza, cameline, noix, les oléagineux (noix, noisettes, amandes), les poissons gras (saumon, sardine, maquereau, thon, anchois), les fruits de mer, le tofu, la mâche, le pourpier, le lapin). En absence d’allergie au poisson, il est recommandé de consommer du poisson un jour sur deux. Sinon, en alternative ayez recours au DHA-phospholipide, issu d’œuf de poule (en absence évidemment d’allergie en œuf) ou de l’huile complète de périlla.
- Les aliments riches en fer sont bons pour la respiration et anti-infectieux : boudin noir, foie de veau, œuf bio, bœuf (partie maigre) cacao, huitre et moule, asperge, poireaux, pomme de terre, persil, choux de toutes sortes. Dans l’idéal, associez les aliments riches en fer avec ceux riches en vitamine C qui facilitent l’absorption du fer : citron, cassis, persil, poivron, oseille, brocoli, kiwi et framboise. Au contraire évitez de les consommer avec ceux riches en flavonoïdes qui piègent le fer : thés vert et noir, oignon, jus de raisin, vin rouge et pamplemousse.
- Maintenez un bon statut en vitamine B12, vitamine anti-essoufflement, contenue dans le foie de veau, les rognons, les poissons, la viande et les œufs.
- Apportez de la quercétine, ce polyphénol antiallergique est très utile dans l’asthme et la bronchite asthmatiforme. On en trouve dans l’ail, les oignons, les pommes avec la peau, le brocoli, le thé noir et le jus de raisin noir (un excellent jus contre l’asthme à consommer sans modération).
- Enfin, les escargots, les prunes, les légumes verts, le blé et les flocons d’avoine bio, les coquillages et crustacés seront intéressants pour leur teneur en cuivre, anti-allergie et anti-infectieux.
- Évitez tous les aliments pro-inflammatoires et acidifiants : viandes rouges grasses et charcuteries, les produits laitiers animaux, les graisses saturées des viennoiseries, biscuits, fast-food, chips, le sucre blanc et sucres rapides, les céréales raffinées, le pain blanc, les fruits et les légumes acides. Le Gluten est également à bannir.
- Supprimez tous les produits industriels contenant des colorants (E102, E110, E122, E124, E128, E129, E154, E155, E180) des conservateurs (E210 à E213), les sulfites (E220 à E228), les exhausteurs de goût (E620 acide glutamique et E621 glutamate mono-sodique).
- Stoppez les aliments réputés allergisants comme le blanc d’œuf, la caséine de lait de vache. Ces aliments sont interdits en cas d’asthme.
- Corrigez les déficits en nutriments essentiels tels que la vitamine A, C et D, le magnésium et le zinc.
Ce rééquilibrage alimentaire peut difficilement se faire seul. Demander de l’aide à un nutri-thérapeute ou un naturopathe.
8 traitements naturels de l’asthme
- Les fleurs pectorales de bouillon blanc, coquelicot, mauve, les racines de guimauve, grande aunée, les feuilles de serpolet, hysope, lierre terrestre, marrube blanc fluidifient les sécrétions bronchiques, favorisent leur expectoration, sont adoucissantes des muqueuses et améliorent le confort respiratoire. Vous pouvez boire une ou un mélange d’une de ces plantes en réalisant la décoction suivante : 2 cuillères à soupe de plantes dans 50 cl d’eau froide, porter à ébullition, laisser bouillir 3 minutes, retirer du feu, couvrir et laisser infuser 10 minutes. Boire dans la journée.
- Le boswellia serrata est une résine d’encens utilisée en ayurvéda est anti-inflammatoire sur de nombreux organes, notamment les poumons et a montré son efficacité dans le traitement de l’asthme. Il inhiberait la synthèse des leucotriènes, médiateurs chimiques de l’inflammation. Son plus ? Elle possède une action universelle au sein de l’organisme : elle rétablit la muqueuse intestinale dans son intégrité et sa fonction, procède de même au niveau respiratoire.
- L’idéal est de le consommer en gélules standardisées à 65 % d’acide boswellique dosée à 150 mg : 1 au petit déjeuner et 1 au dîner. ATTENTION : ses effets peuvent s’additionner aux médicaments inhibiteurs de la synthèse des leucotriènes prescrits aux personnes souffrant d’asthme.
- Les bourgeons de cassis, d’églantier, de ronce sont des excellents traitements naturels de l’asthme. Le premier est un antihistaminique et cortisone-like, donc anti-inflammatoire. Le deuxième est un fortifiant de l’immunité avec une bonne capacité d’action sur la sphère broncho-pulmonaire et la ronce est spécifique de l’asthme.
- Ils sont particulièrement intéressants en traitement de fond : 10 gouttes de cassis sous la langue ou dans un fond d’eau 3 fois par jour, hors des repas, 10 jours par mois. Du 11ème au 20ème jour : 30 gouttes d’églantier puis 30 gouttes de ronce du 21ème au 30ème jour du mois. Rappelez-vous qu’il vaut mieux prévenir que guérir.
- En traitement curatif, ils peuvent aussi être efficaces : 30 gouttes de cassis le matin, 30 gouttes d’églantier à 16 heures dans un grand verre d’eau, 40 gouttes de ronce le soir au coucher.
- Pour les enfants : 1 goutte pour 2 kg de poids/jour. Par exemple : 7 gouttes par jour pour un enfant de 15 kg.
- Le manganèse et le soufre peuvent être de bons moyens de prévention, sous forme de cure : 10 jours par mois, tous les deux mois
- Manganèse : 1 ampoule un jour sur deux à jeun
- Soufre : 1 ampoule un jour sur deux à jeun
- Certaines huiles essentielles ont des effets bénéfiques contre l’asthme. L’huile essentielle d’estragon est antihistaminique, utile quand l’asthme est allergique et antispastique. L’huile essentielle de camomille noble est anti-inflammatoire des muqueuses bronchiques et calmante nerveuse. Enfin la Khella dilate les bronches.
- À ingérer : 1 goutte d’huile essentielle d’estragon sur un sucre à fondre sous la langue matin et soir 3 semaines par mois en prévention.
- À masser : Dans un flacon compte-gouttes de 15 ml, mélangez 2 ml soit 60 gouttes d’huile essentielle d’estragon, 2 ml soit 60 gouttes d’huile essentielle de camomille noble et 1 ml soit 30 gouttes de Khella. Complétez avec de l’huile de noyaux d’abricots. Appliquez 8 gouttes sur le thorax et le haut du dos toutes les 30 minutes pendant 2 heures en cas de crise.
- ATTENTION : L’huile essentielle de Khella est photo-sensibilisante, ne vous exposez donc pas au soleil dans les 8 heures suivant l’application.
- ATTENTION : N’utilisez surtout jamais d’huile essentielle d’eucalyptus, romarin, myrte, huile odorante en cas d’asthme. Elles sont en effet interdites en cas d’asthme puisqu’elles sont capables de générer une crise. Toutes les huiles essentielles sont dans l’ensemble déconseillées à cause de la multiplicité des molécules volatiles qu’elles contiennent qui, selon les susceptibilités de chacun, pourraient aggraver l’état.
- Les huiles essentielles suivantes sont considérées comme sûres pour les asthmatiques : petit grain de bigarade, tanaisie annuelle, arbre à thé, pin de Patagonie, thym à thujanol, bois de hô, hysope couchée. Utilisez-les toujours en friction ou inhalation et jamais en diffusion.
- Le plantain pour ses vertus anti-inflammatoires et décongestionnantes respiratoires est un super traitement naturel contre l’asthme. Préférez plutôt une forme liquide : 1 cuillère à café dans un verre d’eau 3 fois par jour entre les repas.
- Le gingko biloba a montré des effets bénéfiques pour les poumons chez les asthmatiques. La plante a, en effet, permis de baisser l’inflammation des bronches chez les modèles animaux étudiés. Une amélioration de la fonction pulmonaire à été constatée. La dose bénéfique utilisée pendant ces études a été de 15 g de concentré de feuilles de la plante 3 fois par jour. On trouve la choline principalement dans le jaune d’œuf. Seulement 50 g d’œuf contient 125 mg de choline, ce qui en fait l’aliment le plus riche en choline. Vient ensuite le foie des animaux (autour de 300 mg/100 g), la viande et le poisson (70 mg à 100 mg/100 g) puis les légumineuses et les noix (autour de 40 mg/100 g).
- La choline, est un nutriment essentiel, méconnue. Elle peut être efficace lorsqu’elle est consommée par voie orale pour l’asthme. Des études ont, en effet montré qu’une supplémentation en choline de 500 mg à 1 000 mg par jour diminue la fréquence et l’intensité des crises d’asthme et avait contribué à réduire la dépendance des sujets aux inhalateurs médicamenteux. Même si la choline est généralement considérée comme sans danger, évitez d’en consommer en cas d’allergie ou d’hypersensibilité à la choline, à la lécithine ou à la phosphatidylcholine. Utilisez également, avec prudence, en cas de trouble des reins et du foie ou encore chez des sujets en dépression.
L’environnement de vie est primordial une guérison totale de l’asthme
Partir vivre à la campagne est une des clés pour voir son asthme diminuer ou disparaître au même titre qu’apprendre à gérer son stress et à exprimer ses émotions. Surtout ne pas arrêter le sport ! La pratique du sport, sous certaines conditions, diminue le niveau de stress, renforce la musculature thoracique et améliore les fonctions respiratoires cardiaques. Elle doit donc dans aucun cas être totalement arrêtée. Voici quelques méthodes naturelles qui marchent vraiment !
- Intégrer à son quotidien des exercices de respiration à son quotidien peut être intéressant. La technique de respiration de Buteyko par exemple, créée dans les années 1950 en URSS, propose de respirer à un rythme plus lent. Elle aide à éliminer l’hyperventilation et à rétablir un rythme respiratoire normal. Elle réduit les crises d’asthme de manière naturelle. D’après la vision de Buteyko, en effet, les asthmatiques sont en hyperventilation chronique, leur taux de CO2 dans le sang et dans les alvéoles pulmonaires serait trop bas. De nombreuses études ont montré que cette méthode permettait de diminuer les symptômes d’asthme, d’améliorer la qualité de vie des asthmatiques et de réduire la consommation générale de médicament. Les bénéfices ne sont toutefois que bénéfiques qu’après 6 mois de pratique.
- Le yoga par cette maîtrise respiratoire est un véritable bol d’air pour les personnes asthmatiques.
- L’acupression peut être bénéfique pour améliorer la qualité de votre vie si vous êtes atteint d’asthme et de réduire l’utilisation des bronchodilatateurs.
- L’ostéopathie permet aussi de réduire la fréquence et l’intensité des crises d’asthme.
- Le shiatsu réduit la respiration laborieuse et l’anxiété chez les patients atteints de maladie pulmonaire comme l’asthme.
Respirez un bon coup. Prenez soin de vous.
L’asthme touche 7 à 15 % des enfants et 6 à 7 % des adultes. En France, près de 4 millions des personnes sont touchées par l’asthme et 1 000 personnes en meurent chaque année. Alors quelles pratiques pour soulager un asthmatique ? La naturopathie peut aider durablement l’individu qui souffre d’asthme grâce à la mise en place de traitements de fond.
L’asthme et la médecine allopathique
Si la médecine moderne peut diagnostiquer l’asthme de manière très précise, elle ne propose que peu de traitements efficaces aux personnes concernées. Une série d’examens (bilan sanguin, examen de crachats, radiographie pulmonaire, mesure des gaz du sang…) permet de savoir à quel type d’asthme nous avons à faire et son degré de gravité. Toutefois, la cure à base de corticoïdes et d’antihistaminiques s’attaquant uniquement aux symptômes et ne résout pas la cause du problème. La pathologie persiste. La naturopathie en proposant un traitement de fond permet de fortifier le terrain pulmonaire et diminuer la fréquence et la gravité des crises d’asthme. Oui la guérison totale de l’asthme est possible !
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